Cette affiche représente un cercle noir, au sein duquel le terme « CGT » est inscrit. Des traits le traversent de part en part, avec les mots d’ordre apposés à leur côté : « démocratie, paix, libertés, revendications, unité ». Le tout forme un soleil (?), une roue à rayons (?), donnant l’impression d’une organisation syndicale qui, simultanément, impulse et se nourrit des revendications formulées.
L’année 1966 est celle de l’unité syndicale, après la signature d’un pacte d’unité entre la CGT et la CFDT. Cette plateforme revendicative commune porte notamment sur la revalorisation des salaires, la retraite à 60 ans, l’extension des droits syndicaux. Elle est déclinée dans la métallurgie, entre FTM-CGT et FGMM-CFDT, en mars 1967. Au Vietnam, les États-Unis alimentent une funeste escalade militaire, avec bombardements massifs et engagement de centaines de milliers de soldats.
Le 25e congrès fédéral donne de nouveau priorité aux questions de renforcement des moyens humains et financiers de l’organisation. Le recul de la syndicalisation, depuis 1964, est pointé et pour y remédier, la résolution adoptée insiste sur la création de sections syndicales décentralisées et la pratique démocratique dans la vie syndicale. La « bataille des idées » doit également appuyer la dynamique unitaire de luttes constatée par la résolution générale.